JUSTICE LEAGUE : L'Autre Terre (comics)

Justice League : L'Autre Terre. Un nom accrocheur. Mais est-il vraiment accrochant ?

Voir nos héros préférés être des super-criminels, ça envoie pas mal. Bruce (alias Owkman) est toujours aussi brillant et sombre mais il est le stratège du Mal. Superman, ou ici Ultraman, tire ses pouvoirs de la kryptonite et désir gouverner les hommes, aux côtés d'une Superwoman plutôt salace. Quant à Johnny Quick, le bolide de l'équipe, il acquiert sa vitesse par une drogue.

En bref, un monde sans braves chevaliers servants (hormis Lex Luthor, le seul défenseur des Hommes), remplacés par des dépravés et des méchants ; les Justiciers forment alors sur cette Terre le Syndicat du Crime, ce qui est intéressant. (Le personnage de Brainiac l'est également.)

L'histoire, elle, l'est malheureusement un peu moins, car je l'ai trouvé parfois difficile à suivre et très rapide, trop peut-être pour un récit de genre, qui paraît alors bâclé. Grant Morrison m'avait habitué à mieux – même si son principe que, si le Bien triomphe souvent du Mal sur notre Terre mais que sur cette « Autre Terre » le Mal est pré-destiné à l'emporter, est captivant.

De plus, les traits de Franck Quitely ne m'ont pas alléché, ce qui n'aide pas...

Finalement, le travail est plutôt réussi et le comics offre une évasion correcte, mais il n'est pas vraiment digne de rester dans les annales.

Je conseille sa lecture uniquement aux passionnés et non aux débutants...