Spider-Man : Le Dernier Combat (comics)

Publié le par Un non super-héros anonyme

Parue entre 2004 et 2005 dans Marvel Knights, cette histoire fera à jamais partie de mes favorites. Un véritable chef-d’œuvre pour La Maison des Idées, et plus particulièrement pour l'Homme-Araignée.

Mais pour ce titre, je vais tout de suite commencer par un défaut. Pourquoi ? Car je n'en ai trouvé qu'un seule et unique, et le reste ne sera qu'éloges !

Il s'agit de la couverture. Une œuvre comme celle-ci mérite quelque chose qui claque, et pas cette vulgaire présentation de Spidey avec Captain et compagnie !

Toutefois, je pense que le problème vient de mon édition souple de 2012 ; j'ai trouvé celle du Marvel Deluxe plus à la hauteur (même si...).

Spider-Man : Le Dernier Combat (comics)

Au scénario, brillant du début à la fin, l'incontournable Mark Millar. Des graphismes magnifiques de Terry Dodson et Franck Cho. Et des couleurs encore plus époustouflantes de Ian Hanninn et Laura Martin.

Ici, nous ne retrouvons pas un Peter Parker lycéen et avec des aventures « habituelles », mais un enseignant avec une vie plus mature. Cependant, sa culpabilité envers son oncle Ben, puis sa défunte compagne Gwen Stacy, le poursuit toujours. Et c'est de ça que Norman Osborn va jouer.

Les premières pages commencent avec une confrontation entre Spider-Man et le Bouffon Vert. Jusque-là, rien de nouveau. Mais la suite que les événements vont prendre est géniale. Notre pauvre Tisseur va se faire mener en bateau du début à la fin, et même malmener tout court !

Spider-Man : Le Dernier Combat (comics)

Perdu entre responsabilité, colère, tristesse, doutes, Peter se voit obligé de demander de l'aide aux Avengers et à d'autres héros. Mais il n'est pas vraiment à l'aise parmi eux. Sa place, elle est dans sa ville, entourée par une multitude de monstres à combattre, aussi psychopathes les uns que les autres. Et si c'était ces derniers qui l'aideraient, ce coup-ci ?

Cela sera un mauvais choix. Comme d'empêcher le Vautour de rapporter son argent volé, ou de combattre en pleine rue et causer plus de dégâts alors que les Forces Spéciales avaient prévue un plan efficace... Contrariés, les policiers s'en prendront carrément à notre héros ; une récompense sur la révélation de l'identité de l'Homme-Araignée va se transformer en tuerie !

C'est d’ailleurs ça, l'élément perturbateur de l'histoire : quelqu'un d'autre, un méchant dont on ne sait rien pour l'instant, connaît l'identité secrète de Parker, et sa Tante May en paie les frais !

Qui est ce personnage ? On en rencontrera pleins en fil du comics, et sa révélation est sympathique ; ça change. De plus, Eddie Brock se sépare de « son » symbiote extraterrestre, et nous assistons à la venue de, non pas un, mais deux nouveaux Venom, qui plus est, bien stylés !

Spider-Man : Le Dernier Combat (comics)

Mais, aussi passionnant soit ce titre, je préfère m'arrêter de trop en divulguer pour mieux vous laisser le bonheur d'en découvrir plus par vous-même (pour les rares fous qui seraient passés à côté de cet art !).

Je vais donc terminer par mon ressenti : des personnages secondaires qui ne sont pas là que pour meubler, un super-héros peut-être plus humain que tous les autres, une bande-dessinée qui démontre bien sa rapidité, sa force, mais aussi ses faiblesses, sa mélancolie sans fin, être persécuter non-stop et pourtant continuer à être brave et juste... En bref, un Spider-Man absolument à la hauteur !

Un finish réussi, des pointes d'humour malgré tout (notamment avec J.J.J.), une story formidable qui tient en haleine jusqu'au bout...

 

Ma note : 10/10 !

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